Françoise Henry rêvait, lorsqu’elle était enfant, de pouvoir changer le monde, à sa mesure. Quelques décennies plus tard, son souffle et son rêve sont toujours intacts.

C’est à la faculté d’agronomie qu’elle a obtenu son premier diplôme. Elle y était entrée pour devenir agronome tropicaliste, elle en est sortie avec le titre d’Ingénieur Chimiste (avec grande distinction). La coopération au développement lui tenait (et lui tient toujours) très à cœur mais c’est si complexe et risqué... Elle a choisi la sécurité. Une sécurité relative. En effet si ce que l’on fait n’a pas un sens suffisant, on peut se sentir dépérir.

Cinq ans après l’obtention de son titre d’ingénieur (UCL) elle a pris la décision de se réorienter pour pouvoir un jour travailler comme psychologue/ psychothérapeute.

Comme jeune ingénieur il n’était pas envisageable de travailler à temps partiel, elle a dès lors décidé, afin de pouvoir subsidier 5 années d’université supplémentaires de faire rapidement les études d’infirmière. Elle travaillera finalement 9 ans comme infirmière : au Centre Belge des Tumeurs (Institut Bordet) puis en service psychiatrique, essentiellement de nuit (psychiatrie de crise à la Clinique Saint-Jean). C’est en 2002 qu’elle obtiendra son titre de psychologue et commencera à développer sa pratique en privé, avec les adolescents et surtout les adultes.

Elle s’est spécialisée à l’UCL en psychanalyse, puis a étudié la Gestal-Thérapie (IBG), l’EMDR… Elle a approfondi (et ne cesse d’ailleurs de le faire) la psychotraumatologie (BIPE), elle a étudié l’EFT, elle est formée et pratique avec beaucoup de satisfaction le Lifespan Integration (IETSP), elle s’intéresse beaucoup aux neuro-sciences. Elle se forme encore à L’institut Bowlby (Londres) ainsi qu’à Paris à des approches « somato-psychiques », convaincue que les approches classiques (centrées sur la parole) sont nécessaires mais souvent insuffisantes.